Les plantes d'intérieur peuvent-elles vraiment purifier l'air ? Cette question fait l'objet de vifs débats depuis des années, et un nom important revient presque toujours : la NASA. Sa légendaire étude sur la qualité de l'air des années 1980 est encore citée aujourd'hui pour évoquer les effets purificateurs d'air des plantes. Mais qu'a étudié exactement la NASA ? Et qu'est-ce que cela signifie pour nous aujourd'hui, dans les salons, les chambres et les bureaux ?
Nous examinons de plus près l’étude, la plaçons dans un contexte scientifique et montrons ce que les systèmes modernes comme AIRY en ont appris.
Pourquoi la NASA s’est-elle intéressée aux plantes ?
En termes simples : la NASA cherchait une solution pour la station spatiale. Dans les systèmes clos comme l'espace, un air pur est vital pour la survie, mais les systèmes de filtration technologiques nécessitent beaucoup d'entretien, sont coûteux et non renouvelables. Les plantes, quant à elles…
- produire de l'oxygène,
- augmenter l'humidité
- et – selon l’hypothèse – filtrer les polluants de l’air.
La NASA a donc testé différentes plantes pour déterminer leur capacité à éliminer les polluants atmosphériques et a trouvé ce qu’elle cherchait.
Sur quoi portait exactement l’étude sur l’air pur de la NASA ?
L’étude, officiellement intitulée « Plantes paysagères intérieures pour la réduction de la pollution de l’air intérieur », a été menée en 1989 par le Dr BC Wolverton.
À quoi ressemblait le dispositif expérimental ?
- Les plantes ont été placées dans des chambres en plexiglas scellées.
- À cette fin, l’air a été pollué avec des composés organiques volatils (COV) tels que le formaldéhyde, le benzène ou le trichloréthylène.
- Après 24 heures, la quantité de polluants absorbés par les plantes a été mesurée.
Quel a été le résultat ?
De nombreuses plantes ont permis de réduire significativement la concentration de ces substances, jusqu'à 90 % dans certains cas. Parmi les plus efficaces, on peut citer :
| usine | Polluants éliminés |
|---|
| Pothos (Epipremnum) | Formaldéhyde, benzène, xylène |
| Plante araignée (Chlorophytum) | Formaldéhyde, monoxyde de carbone |
| Plante serpent (Sansevieria) | Benzène, formaldéhyde |
| chrysanthème | Trichloréthylène, formaldéhyde, ammoniac |
| Lis de la paix (Spathiphyllum) | COV en général |
L’étude est toujours considérée comme une étape importante dans la recherche sur la purification de l’air à base de plantes.
Et quel est le piège ?
L'euphorie était immense : les plantes sont des purificateurs d'air naturels ! Mais l'étude a été menée en laboratoire, et non dans des espaces de vie réels. Et cela fait une énorme différence.
Le contrôle de la réalité
- Les boîtes en plexiglas avaient un volume de seulement 1 m³.
- Il n’y avait pas d’échange d’air, pas de fenêtres, pas de mouvement.
- L’air était enrichi de concentrations extrêmement élevées de polluants – bien plus que ce que l’on trouve normalement dans les espaces de vie.
Les études actuelles montrent que dans les maisons ou les bureaux réels, une seule plante par pièce ne suffit pas à obtenir des effets significatifs.
→ Une étude de la RWTH Aachen (Dr. Giese, 2010) a révélé, par exemple, Par exemple, il s’avère que dans un espace de bureau typique, plusieurs grandes installations sont nécessaires pour réduire les COV de quantités mesurables.
La principale conclusion : la racine fait la différence
Un aspect souvent négligé de l’étude de la NASA est la découverte selon laquelle la purification de l’air ne se produit pas principalement par les feuilles, mais par les racines et les micro-organismes présents dans le substrat.
> 🔍 Les zones racinaires des plantes – appelées rhizosphère – abritent des milliards de microbes capables de décomposer et de transformer les polluants.
> Plus la circulation de l’air à travers la zone racinaire est bonne, plus ce processus de nettoyage biologique est efficace.
C’est ici que les systèmes modernes comme celui d’AIRY entrent en jeu.
AIRY : L'évolution de l'idée de la NASA
Sur la base des découvertes de la NASA, AIRY a développé un système qui dirige l’air à travers le sol et la motte – sans électricité ni ventilateur.
Cela crée un cycle naturel de purification de l'air
- L'air est aspiré dans le substrat par des ouvertures latérales.
- Les polluants sont décomposés par les micro-organismes dans la zone racinaire.
- L'air purifié est à nouveau libéré à travers l'installation.
Selon des mesures internes et des rapports indépendants, le système AIRY purifie l'air jusqu'à 8 fois plus efficacement qu'un pot de fleurs classique - conformément à l'idée de la NASA, mais pratique pour les pièces réelles.
Les faits en un coup d'œil
| Réclamer | Véracité |
|---|
| Les plantes peuvent purifier l'air | ✅ Oui, scientifiquement prouvé |
| La NASA l'a prouvé | ✅ Dans des conditions de laboratoire |
| Une plante suffit pour un salon | ❌ Pas réaliste |
| Effet via les feuilles | ❌ Seulement une petite partie du nettoyage |
| Le système racinaire est crucial | ✅ Effet de nettoyage central |
| AIRY multiplie l'efficacité | ✅ Grâce au flux d'air actif |
Que reste-t-il de l’étude de la NASA ?
L'étude de la NASA sur la qualité de l'air a suscité un véritable mouvement, à juste titre. Elle démontre l'énorme potentiel des plantes pour purifier l'air. Mais comme pour tant d'autres choses, l'idée est brillante : c'est son application qui la rend efficace.
Grâce à des approches modernes comme le système AIRY, les principes scientifiques de la NASA sont transférés dans la vie quotidienne – pour des espaces plus sains, plus verts et plus frais.
Ou comme on pourrait dire :
Houston, nous n’avons aucun problème – nous avons des plantes !
L'auteur: Peer-Arne Böttcher
Peer est le fondateur d'AIRY et passionné par la qualité de l'air intérieur. Depuis de nombreuses années, il étudie intensément les principes scientifiques et les possibilités techniques permettant d'améliorer durablement l'air que nous respirons, sans produits chimiques, filtres ni électricité.


